SHIDA MOMIJI
CELLE QUI A TRICHé
Chaque classe a le droit à ses stéréotypes. Ceux de la classe littéraire se doivent, d'après les stéréotypes, être des coincés, enfermés dans leurs bouquins et ne comprenant rien au monde scientifique. Cela peut être valable pour une majorité de littéraires, mais les exceptions ne sont pas rares. C'est le cas par exemple de Shida, qui malgré sa minorité et sa présence en terminale L, la jeune femme est devenue une as de l'informatique, s'amusant à fouiller le Net à la recherche de pépites ou créant des programmes en langage binaire. Malgré ce que l'on peut penser, Shida n'est pas le genre de fille froide, sans amis et incomprise. Certes, ses plus proches amis se comptent sur les doigts d'une main, mais ils sont présents. Elle ne les voit cependant que très peu, préférant passer son temps derrière un écran.
Ils peuvent se trouver n'importe où, n'importe quand. Si ça se trouve, la personne dont vous lisez la description n'est pas Shida, mais un de ses clones.
A première vue, elles ne semblent pas pouvoir se distinguer. Une seule chose les diffèrent : les clones présentent un numéro sur le corps. De plus, ils ne ressentent pas la douleur, comparé à Shida qui souffre à chaque fois que l'un de ses clones se fait mal.
Vous vous doutez bien qu'atteindre autant de connaissances en informatique peut créer des choses plutôt improbables. En effet, Shida est parvenue à créer des clones parfaits d'elle même.
Pourquoi a-t-elle fait ça ?
C'est simple, elle voulait gagner du temps, trouvant qu'elle n'arrivait pas à suffisamment avancer dans la vie à son goût. Ses clones sont traits pour traits identiques à Shida, même au niveau du caractère.